Matthieu Bourasseau

Réalisateur, Auteur et Comédien

Il est intervenant en Cinéma

Vers mes dix ans, ma grand-mère nous a offert un petit appareil photo, à mon cousin et moi, et c’est là que ma passion pour le cinéma a commencée. Nous nous sommes mis à tourner pleins de petits films, et petit à petit je me suis convaincu que j’avais envie de devenir réalisateur. 

Suite à la réalisation d’une ribambelle de courts-métrages, je me suis dirigé après mon baccalauréat littéraire vers une école de cinéma : Factory (connue maintenant sous le nom d’EICAR). J’y ai suivi pendant trois ans le cursus réalisation. Là-bas, j’ai eu l’occasion d’apprendre beaucoup sur le milieu du cinéma, sur la création de films et les différents corps de métier. En 2020, j’ai réalisé mon premier gros court-métrage avec budget et équipe, intitulé Nuits Chimériques. Mon appétence pour le film de genre m’a ensuite conduit à réaliser Badwater, librement inspiré de la nouvelle éponyme, en tant que projet de fin d’études. 

En sortie d’école, nous avons créé Asterism Productions avec deux associés. Nous avons travaillé ensemble sur quelques projets institutionnels, et sur de la diffusion lié à mes deux courts-métrages. J’ai quitté l’entreprise en 2022 pour me concentrer sur la musique, et ainsi prendre un peu de recul sur ma pratique du cinéma. 

En tout que musicien (flûte à bec, whistle, flute, uilleann pipes, guitare, bouzouki, etc.) j’ai toujours accordé une grande importance à la musique dans les films. J’ai composé et joué certaines des bandes-sons qui accompagnaient mes courts-métrages (sans grande prétention), et dans tous les cas, toujours travaillé de paire avec le compositeur. Je reste très admiratif des travaux de Ryuichi Sakamoto ou d’Ennio Morricone, notamment.  

Il y a plus de dix ans, j’ai commencé à suivre des cours de dessin à Froggy Art, avant de rapidement me diriger, en 2012, vers l’atelier cinéma et l’atelier scénario. Pendant mon parcours dans la structure, j’ai aussi suivi des cours de théâtre, des stages d’infographie, et même mon stage de troisième ! Alors lorsque j’ai recroisé par hasard Sylvain à un concert, et qu’il m’a proposé de reprendre l’atelier, je n’ai pas hésité une seconde.